L’origine du chat Burmese
L’histoire du Burmese remonte au début du XXe siècle, mais ses racines plongent dans la tradition asiatique. Le premier Burmese connu en Occident est une chatte nommée Wong Mau, importée de Birmanie (aujourd’hui Myanmar) aux États-Unis dans les années 1930. C’est elle qui, croisée avec des Siamois, a donné naissance à la lignée des Burmese modernes.
En réalité, le Burmese descend directement des chats bruns des temples birmans et thaïlandais, qui étaient considérés comme des félins sacrés. Ces chats possédaient déjà cette robe chaude et brillante, avec des yeux dorés captivants. Les éleveurs américains, intrigués par cette beauté unique, ont voulu stabiliser la race. Au fil des générations, ils ont obtenu un chat plus trapu, à la tête ronde et aux yeux expressifs, tout en conservant la couleur caractéristique : le marron sépia (appelé sable ou zibeline).
Aujourd’hui, il existe deux standards : le Burmese américain, plus rond et massif, et le Burmese européen, plus élancé, apprécié notamment en Grande-Bretagne. Quelle que soit la lignée, le Burmese reste un chat de caractère doux, fidèle à ses origines sacrées.
Quelle est la différence avec le Siamois ?
Le Burmese et le Siamois partagent des origines communes en Asie du Sud-Est, mais ils se distinguent nettement par leur apparence et leur tempérament. Le Siamois est un chat très élancé, au corps long et fin, avec une tête triangulaire et de grandes oreilles. Sa robe est caractérisée par le célèbre motif colourpoint : un corps clair contrastant avec des extrémités foncées (oreilles, museau, pattes et queue), et des yeux bleus en amande. Le Burmese, quant à lui, est plus compact et musclé, avec une tête ronde (version américaine) ou plus douce et triangulaire (version européenne). Son pelage est court, brillant et uni, généralement en teintes sépia (marron, bleu, lilas, chocolat…), et ses yeux vont du jaune doré au cuivre. Côté caractère, le Siamois est souvent plus bavard et expressif, alors que le Burmese est très affectueux, joueur et attaché à son maître, mais avec une voix plus douce et discrète. Enfin, il faut savoir que l’union de ces deux races a donné naissance à une troisième race, le Tonkinois (Tonkinese en anglais), qui combine les traits élégants du Siamois et la douceur du Burmese.
Le caractère du Burmese
Le Burmese est souvent décrit comme un chat-chien, tant il aime la compagnie de ses maîtres et déteste la solitude. Extrêmement sociable, il recherche constamment la présence humaine, au point de suivre son propriétaire dans chaque pièce. Si tu cherches un chat indépendant, le Burmese n’est pas fait pour toi : il est très fusionnel, loyal et aime dormir sur les genoux ou sous les couvertures.
Joueur, vif et intelligent, il conserve longtemps un comportement de chaton. Beaucoup de Burmese aiment rapporter des objets, ouvrir des portes ou interagir avec des jouets (puzzle, etc). C’est un chat qui demande de l’attention, et qui saura en donner en retour. Sa voix est douce et mélodieuse, moins insistante que celle du Siamois, mais il n’hésite pas à communiquer avec ses humains.
Avec les enfants, les autres chats ou même les chiens, le Burmese se montre généralement très tolérant et affectueux. Il s’intègre bien dans une famille active, tant qu’il ne se retrouve pas seul pendant de longues heures.
Spécificités et pathologies du Burmese
Physiquement, le Burmese est un chat de taille moyenne, au corps musclé mais élégant. Son pelage court, brillant et soyeux ne demande que peu d’entretien. La couleur traditionnelle est le marron zibeline, mais d’autres teintes sont reconnues selon les fédérations : bleu, champagne, lilas, voire rouge et crème. Ses yeux, d’un or profond, lui donnent une intensité de regard unique.
Côté santé, le Burmese est globalement robuste. Cependant, certaines pathologies sont recensées :
- La hypokaliémie, une maladie génétique provoquant une faiblesse musculaire, surtout chez les lignées européennes. Heureusement, des tests ADN existent pour l’éviter.
- Les problèmes respiratoires dus à une tête légèrement brachycéphale chez certains sujets américains.
- Une prédisposition au diabète sucré, notamment si le chat est en surpoids.
En dehors de cela, le Burmese bénéficie d’une bonne longévité, pouvant atteindre 15 à 18 ans avec une alimentation adaptée et un suivi vétérinaire régulier.
L’entretien du Burmese
Le Burmese est un chat peu contraignant en matière d’entretien. Son poil court et fin ne nécessite qu’un brossage hebdomadaire pour retirer les poils morts et conserver son éclat naturel. Son pelage produit peu de sous-poil, ce qui limite la perte de poils dans la maison.
En revanche, son besoin d’interaction humaine est élevé. Il faut lui consacrer du temps au jeu, aux câlins et aux stimulations intellectuelles. Un arbre à chat, des jouets d’intelligence et des séances de jeu quotidiennes sont indispensables pour son équilibre.
Il est aussi important de surveiller son poids, car ce chat gourmand a tendance à manger plus que de raison. Une alimentation bien choisie permet de prévenir l’obésité et certaines pathologies métaboliques.
L’alimentation du Burmese
Comme tout félin, le Burmese a besoin d’une alimentation riche en protéines animales de qualité, avec un apport limité en glucides. C’est ici que le choix de croquettes adaptées joue un rôle essentiel.
Chez Dans Ma Gamelle, plusieurs recettes répondent parfaitement aux besoins spécifiques des Burmese :
- Croquettes dinde et poulet : idéales pour les chats actifs grâce à une teneur énergétique adaptée. Elles conviennent très bien aux Burmese vifs, joueurs et dépensiers.
- Croquettes saumon & poisson blanc : une recette légère, parfaite pour les chats stérilisés ou seniors, car elle limite l’apport en matières grasses tout en offrant un profil riche en acides gras oméga-3 pour le pelage.
- Croquettes canard & sardine : une alternative savoureuse, très appétente, également conseillée pour les chats stérilisés ou âgés, car très digestes.
Le Burmese étant un chat gourmand, il est préférable d’opter pour une alimentation équilibrée et transparente dans sa composition, sans additifs artificiels. Les croquettes Dans Ma Gamelle se distinguent par leur haute teneur en protéines, leur appétence naturelle et l’absence de céréales.
Prix et adoption du Burmese
Le Burmese est une race relativement rare en France, ce qui explique son prix assez élevé. Chez un éleveur sérieux, le prix d’un chaton Burmese varie généralement entre 1000 et 1500 €, voire davantage selon la lignée et le pedigree. Les lignées destinées à la reproduction ou aux expositions peuvent atteindre 2000 €.
Il est essentiel de choisir un éleveur reconnu, qui teste ses reproducteurs pour les maladies génétiques, qui socialise bien les chatons et qui assure un suivi sérieux. Acheter un chaton dans un élevage douteux expose à des risques de problèmes de santé et de comportement.
Cependant, il est important de rappeler qu’il existe aussi des Burmese à adopter dans les refuges ou via des associations spécialisées. Bien que cette race soit rare en abandon, certains chats croisés Burmese ou des Burmese adultes peuvent se retrouver à la recherche d’un nouveau foyer. L’adoption présente de nombreux avantages : sauver un animal, offrir une seconde chance et payer un prix bien inférieur à celui d’un élevage (souvent entre 150 et 300 € de frais d’adoption).
Adopter plutôt qu’acheter est un geste solidaire, qui permet aussi de lutter contre la surpopulation féline et les dérives liées à certains élevages intensifs.
FAQ sur le chat Burmese
1. Quelle est la différence entre le Burmese et le Sacré de Birmanie ?
Le Burmese est un chat à poil court, originaire de Birmanie et croisé avec le Siamois. Le Sacré de Birmanie, quant à lui, est une race à poil mi-long, avec des gants blancs sur les pattes. Ce sont deux races totalement distinctes.
2. Le Burmese convient-il aux familles avec enfants ?
Oui, c’est un chat très sociable, joueur et patient. Il adore la compagnie et se montre doux avec les enfants, tant que ces derniers respectent son rythme.
3. Le Burmese peut-il vivre en appartement ?
Absolument. C’est même un chat qui s’adapte parfaitement à la vie en intérieur, à condition qu’on lui offre suffisamment de stimulations, de jouets et de présence humaine.
4. Le Burmese est-il un chat fragile ?
Non, il est plutôt robuste, mais il peut être sujet à certaines maladies génétiques comme l’hypokaliémie. Un suivi vétérinaire et une bonne alimentation suffisent généralement à lui assurer une belle longévité.
5. Combien de temps vit un Burmese ?
Avec de bons soins, un Burmese peut vivre entre 15 et 18 ans, parfois davantage.
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